Il avait 44 ans
Il avait 44 ans
Nuit du 13 octobre 1968, tu es couché sur ton lit d’hôpital devenu ton lit de mort, je dépose sur ton front un dernier baiser. Tu étais déjà dans un autre monde. Tu avais fini de souffrir. Ce moment est gravé à jamais dans ma mémoire.
Tu n’avais que 44 ans mais un mal qu’on appelle aujourd’hui pudiquement « une longue maladie » t’a emporté. Tu es parti, seul, sans dire adieu, sans dire au revoir pour un autre monde avec un billet « aller » sans retour.
Je me rends compte Papa, que je n’ai jamais su te dire à quel point je t’admirais. J’aurai pu te dires tant de choses mais je n’ai pas trouvé les mots. Pourquoi est-ce si difficile de parler à un père ? Tu es parti trop tôt.
Malgré toutes ces années, depuis que tu es parti, un peu de toi est resté avec moi. Quand je ferme les yeux je me vois tout petit et je te vois au milieu des tiens.
Parfois j'ai l'impression, d'entendre encore ta voix nous parler de l’Indochine.
Peut-être est-ce toi qui m’as transmis le goût des voyages.
J'aimerais t'entendre dire que tu es fier de tes enfants, de tes petits enfants et arrières petits-enfants que malheureusement, tu ne connaitras jamais. Aujourd'hui je comprends qu'on ne profite jamais assez de son Papa et des instants qu'on devrait partager avec lui.
Tu es parti beaucoup trop tôt. La vie est ingrate. La vie t’a arraché à ta famille, et à tes amis. Tu étais encore jeune et tu avais la vie devant toi. Une vie pour voir grandir ta descendance, une vie pour voyager, une vie pour vivre tout simplement.
La maladie t’a forcé à nous abandonner, mais les souvenirs que je garde de toi sont toujours dans ma mémoire, je pense souvent à toi. Dis-moi que c’est toi qui veilles sur nous quand ça ne va pas.
Le mot « Papa » est beau et depuis ton départ, plus jamais je n’ai prononcé ce mot « Papa ».
Tu restes dans nos cœurs.
Merci pour ce que tu nous as apporté.
Givry 13 octobre 2018
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